Du nouveau du côté des femmes !
Plusieurs nouvelles actions ont été mise en place pour la lutte contre l’endométriose en France.

Il y a 1 mois nous vous avons parlé de l’endométriose et comment les médecins et les pharmaciens peuvent être utile face à cette maladie.En ce mois de février, il y a du nouveau ! Plusieurs actions ont été mise en place afin d’aider les femmes à lutter contre cette maladie qui touche plus de 2 millions d’entre elles en France.
Le lancement de la stratégie de lutte contre l’endométriose.
Le président de la République met en place 3 objectifs afin d’aider à lutte contre l’endométriose :
- Investir dans la recherche afin de trouver des traitements thérapeutiques adaptés.
- Offrir un parcours diagnostic facilement identifiable et accessible sur l’ensemble du territoire.
- Développer un « réflexe endométriose » auprès de tous les publics.
L’étude Endol des Hospices civils de Lyon
La particularité de cette étude est d’associer les services de gynécologie-obstétrique et de douleur pour la prise en charge de l’endométriose. Les Hospices Civils de Lyon (HCL, Rhône) et la Fondation Apicil font le bilan intermédiaire de cette étude menée à l’hôpital de la Croix-Rousse. Elle propose une prise en charge non-médicamenteuse, transdisciplinaire, psychomotrice et psychologique en associant le centre de consultation de la douleur chronique et le service de gynécologie-obstétrique.
Une revue de presse scientifique
https://endometriose-affairedetous.com/professionnels-de-sante/revue-de-presse-scientifique/
Des outils pratiques pour le dépistage, le diagnostic et le suivi de l’endométriose
- Apaisia
- Easy endo
- Endoziwig
- Follow Metrios
- LUNA
- Nabla
- NoEndo
Pour rappel, le pharmacien d’officine et toute son équipe jouent un rôle clé dans le dépistage de l’endométriose. Il est au premier rang des plaintes de ces femmes touchées. Il conseille, accompagne et prend en charge la patiente souffrante d’endométriose.
Le Pr. Charles Chapron, gynécologue-obstétricien : « Il faut arrêter de faire croire aux jeunes filles et aux femmes qu’il est normal de se tordre de douleur au moment des règles, et que les douleurs font partie du quotidien des femmes. C’est la première cause de retard au diagnostic. Il se passe un délai de plusieurs années entre l’apparition de la maladie et le diagnostic. Durant ce laps de temps, la maladie progresse et cause des dommages notables au niveau des différents organes ».
Comme le dit le Pr. Chapron, le pharmacien doit orienter la patiente vers une consultation médicale et non dispenser chaque mois des antalgiques et des anti-inflammatoires sans lui faire comprendre que ces douleurs ne sont pas une fatalité.
Sources :
https://endometriose-affairedetous.com/
https://fondationhcl.fr/projets/endodol-vers-une-prise-en-charge-moins-agressive-de-lendomtriose/
https://www.gouvernement.fr/premier-comite-de-pilotage-de-la-strategie-nationale-contre-l-endometriosePartager








